Qui peut dire qu’il n’a jamais été poussé par un flux incontrôlable de passion jusqu’à flirter avec la folie et par là même, curieusement, avoir eu le sentiment de vivre vraiment ? Pourtant, nous passons notre temps à rationaliser, à vouloir contrôler nos passions ; est-ce la peur de basculer de l’autre côté ? Il semble bien cependant, comme le dit Hegel, que « rien de grand ne s’est jamais accompli dans le monde sans passion » : les héros de l’Histoire, les symphonies, les grandes découvertes scientifiques, etc. Dès lors, la passion est-elle une affection de la conscience qu’il faut apprendre à maîtriser ou une force originelle, une révélation de notre Être ? Une folie ou la manifestation d’une rationalité supérieure ?
Sommaire de ce café-philo
Introduction
Folie et passion : un lien nécessaire et impossible
Les quatre folles passions
Conclusion
Le texte complet sera bientôt disponible dans le livre Cafés-philo