Tous verts dans vingt ans ?

Fukushima a montré que, contrairement au rêve de Descartes, l’homme ne s’est pas rendu maître de la nature. Cette maitrise n’est-elle qu’une affaire de temps ou une immense illusion qui perdure ? Le doute semble s’installer dans les esprits… On commence à questionner l’équivalence entre progrès technique et progrès humain… Que faire alors pour éviter les catastrophes écologiques, pour laisser un monde propre aux générations futures ? Plus de technique ou une profonde remise en question de nos modèles économiques, de notre rapport à la nature ? Si le seuil de non-retour approche comme l’avancent certains, notre instinct de survie peut-il encore nous reconduire vers une vie en symbiose avec Gaia ?

 

Sommaire de ce café-philo

Introduction

Les origines du « sentiment vert »

La « pensée verte »

France : terre anti-écologique

Solutions rationnelles : un choix entre nature et culture ?

Peut-on encore aborder l’écologie rationnellement ?

Conclusion

 

Le texte complet sera bientôt disponible dans le livre Cafés-philo

 

Pourquoi ne rit-on pas toute la journée ?

Après tout, on éprouve toujours de la joie lorsqu’on rit, alors la question ne mérite-t-elle pas d’être posée ? Plutôt que de s’éteindre dans le triste sérieux, pourquoi ne pas mourir de rire ? Mais qu’est-ce qui provoque le rire et à quoi sert-il ? Rit-on autant seul dans son coin que dans un contexte social ? Peut-on rire de tout et avec tout le monde ? En riant du ridicule et de la bêtise des hommes, Démocrite (460-370 av. J.-C.) n’était-il pas le garde-fou la « sérieuse » philosophie, comme Coluche celui de la « sérieuse » politique ? Ceux qui rient pour un oui ou pour un non sont-ils des imbéciles heureux ou les représentants d’une sagesse inégalée ?

 

Sommaire de ce café-philo

Introduction

Les philosophes rieurs

Qu’est-ce que le rire ?

Les formes du rire

Pourquoi rit-on ? À quoi sert le rire ?

Conclusion

 

Le texte complet sera bientôt disponible dans le livre Cafés-philo

 

Folie et passion : deux affluents d’un même fleuve ?

Qui peut dire qu’il n’a jamais été poussé par un flux incontrôlable de passion jusqu’à flirter avec la folie et par là même, curieusement, avoir eu le sentiment de vivre vraiment ? Pourtant, nous passons notre temps à rationaliser, à vouloir contrôler nos passions ; est-ce la peur de basculer de l’autre côté ? Il semble bien cependant, comme le dit Hegel, que « rien de grand ne s’est jamais accompli dans le monde sans passion » : les héros de l’Histoire, les symphonies, les grandes découvertes scientifiques, etc. Dès lors, la passion est-elle une affection de la conscience qu’il faut apprendre à maîtriser ou une force originelle, une révélation de notre Être ? Une folie ou la manifestation d’une rationalité supérieure ?

 

Sommaire de ce café-philo

Introduction

Folie et passion : un lien nécessaire et impossible

Les quatre folles passions

Conclusion

 

Le texte complet sera bientôt disponible dans le livre Cafés-philo

 

La mort est-elle vitale pour le sens d’une vie ?

La récente catastrophe naturelle au Japon a emporté des milliers d’individus ; chacun avait un nom, une histoire. Leur vie pour autant avait-elle un sens ? Que signifie cette suite de mots « sens de la vie » ? Est-il variable, le même pour tous ou une illusion ? Est-ce parce que la vie se termine mal qu’elle a (ou qu’on lui attribue) un sens ? Le Time Magazine du 21/02/2011 titrait : « 2045 The Year Man Becomes Immortal ». Que se passerait-il si ces prévisions scientifiques se réalisaient ? L’esprit pourrait-il survivre à un corps immortel ? La vie perdrait-elle tout sens ou faudrait-il en inventer des nouveaux ?

 

Sommaire de ce café-philo

Introduction

Le vertige du « sens de la vie » et de ses frontières

L’immortalité ou le plongeon dans l’inconnu

La mort est-elle vitale ?

Conclusion

 

Le texte complet sera bientôt disponible dans le livre Cafés-philo

 

Folie et passion : deux affluents d’un même fleuve ?

Qui aurait pu prévoir les soulèvements populaires récents dans le monde arabe ? Les conséquences de ces espérances qui défient les canons pourraient être plus radicales encore que la chute du mur de Berlin. Mais qu’est-ce donc que l’espoir ? Peut-il exister sans la crainte ? Est-ce un simple instinct de survie pour s’arracher à un présent menaçant (le ventre) ou un idéal de liberté, de progrès (la tête) ? Ce progrès est-il inexorablement lié à la condition humaine ? L’espoir est-il une fuite en avant ou le moteur premier de toute civilisation ?

 

Sommaire de ce café-philo

Introduction

Définitions et problématiques

L’« espoir politique » dans la philosophie

Autres thèmes

Conclusion

 

Le texte complet sera bientôt disponible dans le livre Cafés-philo

 

L’homme est-il (une) bête ?

Nous naissons comme des bêtes, nous mourrons comme des bêtes, mais pourquoi refusons-nous obstinément d’accepter que nous vivions comme des bêtes ? Pourquoi les enfants sont-ils si proches des animaux ? Sont-ils encore un peu bêtes ou bien moins bêtes que nous ? Les découvertes récentes de l’éthologie bouleversent notre rapport aux animaux : non, ils ne sont pas des machines comme le prétendait Descartes, mais des êtres sensibles, doués de conscience pour certains. Après les droits de l’homme, pour quand les droits des animaux ? Ils vivent en symbiose avec la nature alors que nous détruisons faune et flore… Pas d’Inquisition, de Goulag ni d’Auschwitz dans le monde animal… Finalement, la frontière entre l’homme et l’animal n’est-elle pas la bêtise humaine ?

 

Sommaire de ce café-philo

Introduction

La « bêtise » et la philosophie

Le « propre de l’homme » et l’éthologie

Autres thèmes

Conclusion

Annexe : le bestiaire des philosophes

 

Le texte complet sera bientôt disponible dans le livre Cafés-philo

 

L’argent nuit-il à l’individu ?

Le 11 mars 1984, Serge Gainsbourg brûle un billet de 500 francs à la télévision. Scandale. Mais ce geste peut être interprété comme la revanche d’un individu sur l’argent. Car l’argent ne nous consume-t-il pas à petit feu ? Il semble suivre une logique propre et échapper au contrôle des individus, des entreprises, des États. Il est à la fois déifié et diabolisé, comme un « entremetteur universel » (Marx) qui relie les hommes et les éloigne en même temps. La valeur d’un individu est-elle proportionnelle à la valeur accumulée de ses biens ? La « marchandisation » ne contamine-t-elle pas toutes les dimensions de la vie sociale ? On envisage de rémunérer les mères porteuses ; demanderons-nous un jour à l’État un dédommagement financier parce qu’on est malheureux en amour ?

 

Sommaire de ce café-philo

Introduction

Définition et regard des philosophes

Le rapport de l’individu à l’argent

Conclusion

 

Le texte complet sera bientôt disponible dans le livre Cafés-philo