Folie et passion : deux affluents d’un même fleuve ?

Qui peut dire qu’il n’a jamais été poussé par un flux incontrôlable de passion jusqu’à flirter avec la folie et par là même, curieusement, avoir eu le sentiment de vivre vraiment ? Pourtant, nous passons notre temps à rationaliser, à vouloir contrôler nos passions ; est-ce la peur de basculer de l’autre côté ? Il semble bien cependant, comme le dit Hegel, que « rien de grand ne s’est jamais accompli dans le monde sans passion » : les héros de l’Histoire, les symphonies, les grandes découvertes scientifiques, etc. Dès lors, la passion est-elle une affection de la conscience qu’il faut apprendre à maîtriser ou une force originelle, une révélation de notre Être ? Une folie ou la manifestation d’une rationalité supérieure ?

 

Sommaire de ce café-philo

Introduction

Folie et passion : un lien nécessaire et impossible

Les quatre folles passions

Conclusion

 

Le texte complet sera bientôt disponible dans le livre Cafés-philo

 

Folie et passion : deux affluents d’un même fleuve ?

Qui aurait pu prévoir les soulèvements populaires récents dans le monde arabe ? Les conséquences de ces espérances qui défient les canons pourraient être plus radicales encore que la chute du mur de Berlin. Mais qu’est-ce donc que l’espoir ? Peut-il exister sans la crainte ? Est-ce un simple instinct de survie pour s’arracher à un présent menaçant (le ventre) ou un idéal de liberté, de progrès (la tête) ? Ce progrès est-il inexorablement lié à la condition humaine ? L’espoir est-il une fuite en avant ou le moteur premier de toute civilisation ?

 

Sommaire de ce café-philo

Introduction

Définitions et problématiques

L’« espoir politique » dans la philosophie

Autres thèmes

Conclusion

 

Le texte complet sera bientôt disponible dans le livre Cafés-philo